Pour les jeunes en âge scolaire, Burkina Faso

La voix du papillon

LES ÉLÈVES DU LYCÉE THOMAS SANKARA (LTS) ET ENVIRONNANT A ECOLE DU GENRE.

DSC_0040Dans le but de restituer les thématiques qu’ils ont appris pendant près de cinq (5) mois, auprès de leurs camarades du lycée Thomas SANKARA qui n’ont pas bénéficiers du projet ADOLEAD, les élèves du club papillon ont tenu à simuler une école qui a été consacrée à l’éducation sur le genre ce samedi 02 juin 2018.

                Tout comme leur camarade des autres établissements partenaires du projet, le club de promotion du civisme et de la citoyenneté du LTS, à décider de se focaliser sur une seule thématique celui de la justice femme-homme, car selon eux, nous dit BALIMA Latifatou membre du club, dans son discours de remerciement : « les femmes ont longtemps jouer le second rôle, il est tant qu’elle soit plus considérée et cela passera par m’éveille des consciences des générations présentes ».

DSC_0053Pour porter l’information aux autres élèves, le club a décidé de procéder par des animations et un théâtre forum. Deux classes (4e   et 2e) d’animation contenant chacune une vingtaine d’élèves ont été constituer, en face des élèves se trouve leurs camarades métamorphosés en animateurs. Aux premières minutes de l’animation, dans la salle de classe de 4e, l’animation du thème de la justice femme-homme était beaucoup plus axée sur la différenciation entre le sexe et le genre. L’on a pu retenir que le sexe a connotation biologique tant dis que le genre est plutôt une connotation biologique. Dans la classe de 2e les participants débattaient sur la supériorité ou pas de l’homme sur la femme. Après près de 30 minutes d’échange on n’arrivait toujours pas faire le consensus sur la question car les avis son divergeant sur la question. C’est quand les animateurs voulaient passer à un autre point, qu’une intervention fera plus ou moins l’unanimité des débatteurs. En effet, l’intervenante Alimata OUEDRAOGO élève en classe de 1ere G2 au groupe scolaire l’académie nous dira que « l’égalité entre l’homme et la femme c’est  permettre à la femme de faire le même travail que l’homme s’elle a les capacités et les possibilités de le faire, l’homme et la femme sont divergents surtout de façons biologique, donc nous ne pouvons pas vouloir que les femmes fassent  les même travaux physique que les hommes, mais sur le plan intellectuel, la femme à autant de capacité que l’homme à être productive, l’homme et la femme sont complémentaires».  Un ban spécial a marqué le consensus de tous les participants. Dans les deux salle d’animation les échanges ont ensuite portés sur la Politique Nationale du Genre et les actes à produire pour encourager les femmes à exceller dans la société. Une photo de famille de chaque classe a consisté de transition pour passer à la deuxième activité du jour. Pour le Théâtre forum qui a eu lieu dans la salle plus spacieuse de l’établissement, deux pièces d’une minute chacune faisant la peinture des faits de la société ont été présentées aux participants. Dans la première pièce, Assane LIGDI, riche homme d’affaire s’oppose farouchement à la volonté de sa femme qui souhaite mettre en valeur son diplôme en allant chercher du boulot.   Dans la deuxième pièce, un père qui vient juste de perdre son boulot, décide de ne plus scolariser sa fille brillante à l’école au bonheur de son garçon qui n’apporte pas de bonnes moyennes, en prétextant que le garçon est son héritier et qu’il perdurera son nom.DSC_0022 Des échanges avec le public sur les attitudes des deux pères de famille ont rythmés la deuxième partie, certains participants ont même été invités à monter sur scène pour jouer le bon rôle, c’est-à-dire le rôle qu’un chef de famille devrait jouer pour le bien de sa famille et pour plus d’égalité entre les homme et femmes. C’est dans cette ambiance d’échange que l’activité du club de promotion du civisme du LTS a pris fin. Avant que les uns et les autres ne se retirent, il leur a été demandé d’être des acteurs de promotion de la justice femme homme pour le développement de notre pays.

 

Stéphane POODA, chargé de communication adjoint de Génération Butterfly

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